THEATRE: "En toute indiscrétion"

Ce soir, nous allons plonger dans un ballet de mots. Un duo. Un duel. Un duo-duel. Bref, un couple.
Ils s’aiment. Ils se parlent. Ils s’aiment encore, mais… ils parlent toujours. Et parfois, ça dérape. Parce qu’un mot, c’est comme une allumette : c’est petit, ça a l’air anodin… mais mal placé, ça met le feu à toute la cuisine.
"En toute indiscrétion", c’est une partition à deux voix qui explore les grandes questions de notre temps — la GPA, les visages refaits, les ordinateurs plus intimes que nos journaux intimes, le climat qui transpire comme nous en juillet — mais tout cela, à travers le prisme d’un couple qui essaie, encore et toujours, de se comprendre.
C’est une pièce où l’on rit du tragique, où l’on s’interroge en souriant, et où l’on comprend que parfois, dans le silence, il y a plus d’amour que dans mille explications.
Mais ce soir, pas de silence. Juste deux êtres humains, imparfaits, drôles, maladroits… comme nous tous. Et une question qui plane, du début à la fin : ne vaudrait il pas mieux se taire et rester discret?
À vous d’en juger.